Sarkozy - Bayrou : ça grince
Le Monde (20/02) relève une "certaine inquiétude" au QG de campagne de N. Sarkozy, au sujet du "cas Bayrou". Mais "pas de panique. Tel est le mot d'ordre qui circul[e]."
Un député UMP confie :
"Au-delà de 15 %, Bayrou devient un problème, explique l'un deux, il faut donc l'effriter pour qu'il n'accède pas au second tour. Tous les moyens pour y parvenir sont les bienvenus."
F. Bayrou a émis l'hypothèse, s'il est élu en mai prochain, d'avoir un 1er ministre socialiste. Afin d' "instiller le doute sur la sincérité de ce revirement", on ressort donc les articles de presse et autres dépêches parus entre 1988 et 1991.
Lors de son entretien ce matin avec JM. Aphatie (RTL), N. Sarkozy s'est interrogé sur la stratégie de F. Bayrou.
JM. Aphatie rapporte sur son blog :
"Il ne comprend pas bien le calcul de François Bayrou, il l'a dit à l'antenne d'ailleurs. Avec qui gouvernerait-il? Sur quelle ligne politique? En suscitant quel type d'alternative en cas d'échec? Il ne juge pas, enfin, l'élection déjà jouée. Il sait, il le dit comme cela, que le chemin est long jusqu'au 6 mai."
Avec qui gouvernerait-il ? Pas avec André Santini (UDF), qui a rallié N. Sarkozy. F. Bayrou a eu ce mot (rapporté dans Marianne - 17/02) :
"C'est un miracle que Sarkozy me l'ait piqué. Le député-maire d'Issy-les-Moulineaux a toujours soutenu les perdants."
Par ailleurs, N. Sarkozy a réorganisé son équipe de campagne, suite aux révélations du Canard Enchaîné qui mentionnait il y a une semaine, des conflits de personnes entre le QG de campagne (rue d'Enghien) et le siège de l'UMP. Exit Nadine Morano !
Le Parisien (information reprise par le Monde - 19/02) précise que N.0 Sarkozy "ne compte pas se rendre aux réunions quotidiennes. "On ne le voit plus", confie un député au Parisien. Les spécialistes des finances ont ainsi dû passer par M. Guéant pour sonner l'alarme au sujet du coût des dernières propositions du candidat UMP."
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