Un déçu sarkozyste
Un déçu sarkozyste
Et pas n'importe lequel, puisqu'il s'agit de Jacques Marseille, historien et directeur de l’Institut d’histoire économique et sociale, tendance libérale, qui a soutenu le candidat Sarkozy.
Que lui reproche-t-il ("La rupture, c’est pour quand ?" - Le Point - 09/08) ?
De ne pas tenir certaines de ses promesses de campagne :
"Autant dire qu’en annonçant que sur les 70 000 fonctionnaires partant à la retraite en 2008 seuls 22 700 ne seront pas remplacés, un chiffre nettement moins important que le « un sur deux » constamment martelé pendant la campagne électorale, le gouvernement a singulièrement fait marche arrière et compromis l’idée même de « rupture » qui était au coeur du projet de Nicolas Sarkozy."
Sur le service minimun, constat amer :
"A dire vrai, la loi qui vient d’être votée est pour le moins assez éloignée de cette promesse."
Sur la réforme des universités :
"(..) force est de constater qu’elle ne marque en rien une « rupture » avec l’archaïsme d’un système profondément inadapté aux besoins de la société et de l’économie."